Du temps :
Premier ingrédient, le temps accordé à l’éducation de votre chien.
On entend souvent sur internet « une éducation réussie avec seulement 15 min par jour » ou
« 1h par jour pour une éducation réussie ».
Sachez que quand on accueille un chiot c’est 100% de votre temps qu’il va falloir accorder à
l’éducation de votre chiot si vous voulez qu’il soit propre et non destructeur rapidement par
exemple. En accordant 100% de votre temps sur les 2 à 3 premières semaines (pour peu que
vous ayez bien évidemment eu les conseils de bases immédiatement) vous vous épargnez
bien des mois de galère.
Pour ce « dressage » (assis, marche en laisse, rappel) c’est pareil rien n’est jamais acquis à vie
vous devrez toujours faire des petits exercices pour maintenir la connaissance.
En ce qui concerne une rééducation il n’y a pas de secret moins vous travaillez, plus c’est
long, voir cela ne sert à rien…
Prenons le cas de la réactivité voiture par exemple, en emmenant votre chien 1h 2 fois par
semaine travailler vous avez un gros risque de ne pas voir de progression et d’en être frustré
voir pire d’aggraver le problème surtout si vous devez vous « battre avec votre chien » car
vous allez mettre votre chien dans une situation stressante une heure durant laquelle vous
allez perdre patience donc votre chien n’en sera que plus stresser donc haïra encore plus les
voitures…

Du calme et de la sérénité :
L’émotionnelle a une très grosse part dans l’éducation ou la rééducation de votre chien. En
perdant le contrôle de vos émotions que ce soit en anxiété ou en colère vous devenez un
maître non fiable pour votre chien qui petit à petit perdra confiance en vous. L’amour qu’il
vous porte n’a rien à voir là-dedans un chien peut vous aimer aveuglement mais ne pas vous
faire confiance quand les choses tournent mal. Si quand votre chien réactif congénères saute
sur un autre chien vous entrez dans une colère noire ou que quand vous voyez un chien au
loin vous stressez non seulement vous alertez votre chien sur une présence « ennemie » mais
il peut également décider de « prendre les choses en mains » car vous n’êtes pas apte à gérer
le problème.
Je dis souvent à mes clients sur le ton de l’humour que pour éduquer un chien il faut un
encéphalogramme plat!

Le suivi des conseils dans son ensemble :
Quand je vous donne des conseils pour l’éducation ou la rééducation il ne suffit pas de suivre
ceux qui vous arrange, mes conseils marchent si vous les appliquez tous ensemble! Si après
plusieurs essais (en durée d’essais ou en fréquence que je vous aurez indiqué) il n’y a
vraiment pas de résultat nous essaierons autre chose, mais il faut pouvoir avoir essayé
suffisamment et pour ça j’en reviens au premier point…

Être réaliste :
Et comprendre que le chien n’est pas une machine mais un être vivant.
Un chien sans aucun rappel ne va pas pouvoir après seulement 3h de travail revenir à vous
s’il est en train de jouer avec des congénères. Autant demander à un enfant de CP de
résoudre une équation à 2 inconnus…
Il y a des étapes cela demande du temps, du travail, de l’accompagnement vers cette
maîtrise de commande. Rome ne s’est pas faite en 1 jour!

Connaître vraiment votre chien :
Ce qui lui fait plaisir, ce qui lui fait peur…
Si vous partez du principe que votre chien saute sur les joggeurs car il est têtue et veux juste
vous embêter c’est foutu d’avance car vous ne comprenez pas votre chien. Les problèmes de
comportement sont PRESQUE TOUJOURS dus à un mal-être!
De plus pour obtenir la coopération de votre chien il faut savoir vraiment ce qu’il aime!
Obtenir la coopération d’un chien primitif de par sa nature n’est pas toujours aussi aisé
qu’obtenir celle d’un berger.


Sans tous ces ingrédients AU COMPLET peu d’amélioration est envisageable… mais si vous
parvenez à réunir ces ingrédients, c’est partie ! On se met au travail ensemble et je serais là
pour vous accompagner vous et votre compagnon.